Marie Damotte INTERVIEWÉE par ELISA, journaliste ésotérique
Retrouvez-moi sur le Guide de la Voyance :
Marie Damotte est une figure de plus en plus connue et appréciée dans le monde de la voyance. Spontanée, directe, elle a son franc parler qui exclut toute complaisance. Voyante exercée elle a bien d’autres cordes à son arc : en tant que guérisseuse elle soigne les corps et les âmes. Les esprits errants ne tourmenteront plus les vivants, Marie se charge de pratiquer le dégagement des lieux ou des personnes qu’ils hantent. Pour ceux qui le souhaitent il lui est possible aussi de faire une voyance, un voyage dans les vies antérieures ayant souvent des répercussions dans la vie actuelle des consultants.
Laissons Kallista Maeve s’exprimer sur ses dons variés et surprenants.
-Vous vous définissez comme médium pure…pouvez-vous nous expliquer ?
Je reçois des messages sous plusieurs formes : parfois des mots ou des images, parfois des signes physiques : les paumes des mains et les avant-bras qui chauffent. Il m’arrive même d’avoir subitement le tournis voire la tête qui s’alourdit brusquement comme si on lui posait la main dessus.
-S’il vous arrive d’utiliser des supports quels sont vos préférés ?
En principe je n’en ai pas besoin mais j’aime bien, pour avoir plein de détails sur la vie du consultant, utiliser parfois l’Oracle des Miroirs pour favoriser mes flashs.
-Vos dons se sont manifestés très tôt, comment avez-vous vécu ces manifestations précoces ?
En effet, j’ai eu conscience de mes intuitions dès l’âge de sept ans mais cela a dû commencer bien avant dès que j’ai su parler. Quand j’avais un mauvais ressenti, ce qui arrivait parfois, je me sauvais car cela m’effrayait, en particulier quand il s’agissait du père d’une de mes copines qui était très dur avec elle.
-Comment ont réagi vos parents, votre entourage, les autres enfants ?
Mon père étant franc-maçon était déjà familiarisé avec ces phénomènes. Il m’encourageait à noter mes rêves car cela lui était parfois utile, quand je lui donnais l’emploi du temps de sa journée par exemple ! Ma mère elle-même avait de bons ressentis, des capacités médiumniques certaines. Je n’avais pas conscience de mon don mais mon entourage m’encourageait dans cette voie ; par contre cela ne me plaisait pas car cela m’éloignait de mes camarades qui me raillaient parfois.
-Qu’est-ce qui vous a poussée par la suite à exercer cette activité ?
C’est seulement vers la quarantaine que j’ai commencé à pratiquer à titre personnel, après avoir travaillé sur les plates-formes un certain temps. Mais auparavant j’ai été pendant 23 ans dans la gestion financière avant de passer cadre dans la société. Preuve que la voyance n’est pas incompatible avec un esprit rationnel !Pendant 25 ans je n’ai pratiqué la voyance qu’occasionnellement, donnant des consultations dans mon entourage…j’étais pourtant entourée de médiums! Petit à petit j’ai pris conscience que ma voie n’était pas dans les bureaux et que je devais me lancer, même si j’avais quelques inquiétudes !
-Pouvez-vous nous expliquer le déroulement d’une consultation ?
Je demande au consultant son prénom, son signe zodiacal et son âge, une photo n’est pas nécessaire. On peut procéder de deux manières différentes : soit la personne ne dit rien et je fais une voyance générale, soit elle souhaite poser des questions précises auxquelles je tenterai de répondre et je termine alors par un tour général. Cela se passe en bonne convivialité ! Je préfère en principe commencer par un tour général car certaines personnes créent des limites en restant figées à un moment de leur histoire, il se peut qu’un élément décisif du passé puisse être décisif sur le reste de la consultation.
-Comment percevez vous les informations ? Clairvoyance, clairaudience, autre ?
Plus par clairvoyance. Je suis plutôt médium spirite et je demande donc l’autorisation à mes guides car je ne peux délivrer toutes les informations.
Parfois le blocage vient de la personne, de blessures profondes qui empêchent la communication. Les abus sexuels en particulier ne sont pas rares…Il faut donc respecter l’intimité de la personne. Si j’obtiens l’autorisation je peux alors voir beaucoup de choses, plus de détails sur le consultant en général dans ma voyance. En dépit de la compassion je me préserve de trop d’empathie qui pourrait entraîner de la complaisance. Ceci est vrai également dans ma pratique de guérisseuse pour les soins du corps et de l’esprit.
-Vous consultez uniquement par téléphone, le contact direct ne vous est donc pas indispensable ?
Non, la voix du consultant me suffit et cela lui évite de se laisser distraire par ma personne ou le décor ! Car le manque de concentration nuit à la qualité de la consultation.
En fait la présence de la personne n’apporte rien de plus, les ressentis sont les mêmes. Maintenant, si cela peut le rassurer, le consultant peut toujours me transmettre une photo, mais pour moi cela ne change rien.
Une autre raison me motive aussi : Il m’est arrivé que des indélicats prennent mon appartement pour une supérette !…La consultation par téléphone peut éviter ces tentations !
-Vous est-il possible de dater les évènements ?
En général j’ai une voyance à court terme, ça peut m’arriver de voir des dates mais c’est rare, je perçois davantage des périodes que des dates précises. Certains consultants sont parfois très exigeants, on m’a reproché récemment une erreur d’une semaine ! Et quand certaines personnes passent leur temps à rompre avec leur compagnon, comment dater des changements aussi fréquents ? En général on peut donner des estimations mais des dates précises restent exceptionnelles.
-Quels conseils donneriez vous aux personnes qui souhaitent vous consulter ?
Je leur conseillerais, avant la consultation, de se détendre et de garder l’esprit ouvert et réceptif.
Certaines personnes en détresse ont tendance à multiplier les consultations en s’adressant à trop de confrères en même temps, ce qui est leur droit…Mais trop de consultations n’avancent à rien, il faut laisser agir le temps. En tant que voyant nous n’avons pas le pouvoir de changer le destin. Je donne les clés qui peuvent être déterminantes, au consultant de s’en servir ! Il m’est arrivé de refuser des gens trop perturbés qui attendent un coup de baguette magique…Je ne suis pas Mary Poppins !!
-Vos talents dépassent le cadre de la voyance : vous proposez aussi des soins énergétiques, le dégagement de lieux ou personnes, l’exploration de vies antérieures…Comment se déroulent ces séances ?
Les séances se passent également par téléphone, ce qui peut surprendre…Mais dans ce cas je travaille sur photos. C’est peut-être difficile à croire mais c’est très efficace…et parfois redoutable ! Comme j’ai pu en faire l’expérience moi-même. Quelqu’un me voulant du mal avait placé un pentacle derrière une horloge, à mon domicile. J’étais assaillie de « piques » comme des coups d’épingles ! Autant les bonnes ondes peuvent soigner, autant les mauvaises sont nuisibles pour la santé, elles émanent souvent de travaux occultes (magie) sur une personne.
C’est pourquoi il est parfois nécessaire de pratiquer le « dégagement » de certaines maisons ou appartements qui sont imprégnés d’ondes négatives, d’esprits, d’âmes bloquées sur un lien et qui ne sont pas montées au ciel. On me demande assez souvent ces interventions, même de pays lointains comme le Japon ! Puisque la distance ne fait rien à l’affaire…Cependant il m’est nécessaire de disposer de photos du lieu qui m’aident à localiser le mal.
Pour cette intervention je pratique un rituel personnel.
Dans certains cas, rares heureusement, cela peut aller jusqu’à l’exorcisme. J’interviens alors avec des prières.
-Vous pouvez aussi aider ceux qui le souhaitent à retrouver des vies antérieures…d’où vous vient cet intérêt et comment pratiquez vous ?
J’ai fait moi-même, sous hypnose, cette expérience au cours de laquelle je me suis retrouvée à différentes époques et différentes situations qui éclairent certains aspects de ma personnalité et de ma vie. J’ai compris ainsi que ma priorité était le soin et la voyance. Pour la régression dans les vies antérieures je ne peux la pratiquer avec tout le monde. Il vaut mieux que ces personnes soient réceptives, déjà informées sur ces questions et dans un état d’esprit favorable.
-Lors de ces interventions êtes-vous connectée à un guide, une ou des entités supérieures ?
Oui, à des guides, qui sont des entités supérieures. Il m’est indispensable dans ces cas, d’avoir leur autorisation et de les remercier à la fin de l’intervention. Je ne connais pas forcément ces entités mais je sais reconnaître à leur voix si c’est un homme ou une femme. J’entends leur voix dans ma tête mais parfois, curieusement, c’est comme si elle venait de l’extérieur ; par exemple une personne prononce une phrase qui n’a rien à voir avec le contexte…cela peut être la manifestation d’un message.
-Est-il vraiment possible d’effectuer ces soins à distance, comment cela « fonctionne »t-il ?
C’est tout à fait possible, en général. Je travaille au téléphone sur la photo de la personne tranquillement assise dans son fauteuil ou allongée sur son lit, l’essentiel étant qu’elle soit détendue. Je lui explique le processus afin qu’elle n’ait aucune appréhension. La séance commence par une séance de relaxation par téléphone, comme pour la voyance, cela a l’avantage de ménager le calme et la concentration. Le consultant est parfois tenté d’observer ce qui se passe mais cette curiosité nuit à la détente.C’est ainsi que j’ai subi un échec avec une personne qui voulait absolument savoir ! Elle avait bloqué sa sensibilité inconsciemment après avoir refoulé un souvenir douloureux du passé.Mais, même dans ce cas, les effets du soin peuvent être décalés et se manifester plus tard.
Certaines personnes particulièrement réceptives voient leur sensibilité médiumnique se développer grâce à ces séances et découvrent ainsi leurs possibilités.
-Comment considérez vous votre rôle auprès du consultant ? Guide, conseil ?
Plutôt conseil, guide serait prétentieux ! Sans compter que ce serait une très grande responsabilité !
Il faut toujours que la personne conserve son libre arbitre et ne suive pas aveuglément un guide sur lequel elle se reposerait entièrement. Cela ne l’aiderait pas à devenir responsable, à faire ses choix et prendre sa vie en main.
Le destin n’est pas forcément tout tracé, à l’exception des conséquences d’une vie antérieure qui se manifestent souvent dans la vie actuelle. Dans ce cas on ne peut vraiment choisir son destin, le champ d’action reste limité. Mais dans la plupart des cas les gens sont largement responsables de leur destin. Même les mauvais choix peuvent toujours être améliorés si l’on a pris conscience des problèmes. « On » m’a souvent dit que les réponses nous les avions déjà, qu’elles sont en nous…Tout dépend de notre stade d’évolution. Quand on commence à avoir la compréhension des choses on peut avancer sur la voie de l’accomplissement.
-Si vous aviez un conseil à transmettre aux consultants que leur diriez vous ?
Il faut être bien conscient que la consultation n’est pas un acte anodin. Il faut l’aborder dans un esprit ouvert, sans à priori. Certains consultants ne veulent entendre que ce qui leur convient, ils sont bloqués dans leurs problèmes et ne veulent entendre un autre point de vue
Le client peut aussi mal interpréter nos paroles ce qui peut créer un malentendu.
En définitive le voyant donne l’information qu’il reçoit, il fait un « état des lieux »de la vie du consultant mais celui-ci conserve son libre arbitre, à lui d’utiliser cette information de façon constructive et aidante pour évoluer dans sa vie.
Par ELISA, journaliste ésotérique